La réforme Douste-Blazy de 2004 prévoit que l'assurance-maladie transmette chaque année avant l'été des propositions aux ministres chargés de la Sécu et au Parlement, pour amener la branche maladie à tendre vers l'équilibre. Le plan pour 2009, qui doit être adopté aujourd'hui par le Conseil de l'assurance-maladie, vise un déficit de 2,8 milliards d'euros en 2009. Soit un effort de 3,2 milliards par rapport au déficit tendanciel de quelque 6 milliards attendu sans mesures d'économies et recettes supplémentaires. Les 250 millions d'euros d'économies espérées via une réforme des affections de longue durée (ALD : cancers, diabète...) sont abandonnés. L'assurance-maladie mise, à la place, sur une compensation du déficit de financement sur la CMU (couverture maladie universelle) complémentaire. Les mesures structurelles d'économies visent à la fois les soins de ville, l'hôpital, appelé à faire des efforts de productivité, et le médicament. Le plan propose notamment d'expérimenter la mise en concurrence des génériques, pour baisser leurs prix. L'assurance-maladie table également sur 700 millions de recettes nouvelles.
Assurance-maladie : le plan choc adouci
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