La Bourse de Paris reste l'arme au pied

LA REPRISE observée vendredi à été de courte durée. Victime de l'attentisme qui prévaut sur les marchés obligataires avant la réunion aujourd'hui et demain du comité de politique monétaire de la Fed et du second tour de la présidentielle russe, la Bourse de Paris a fait preuve de morosité. Après avoir perdu jusqu'à 0,65 % en séance, l'indice CAC 40 affichait à la clôture un recul de 0,23 % à 2.118,75 points. Le volume a totalisé 3,99 milliards de francs, dont 2,17 milliards sur le CAC 40, après prise en compte de 623 millions de francs sur le titre Ecco TT en ce premier jour d'OPA simplifiée par Ecco, mais aussi de 368 millions sur la Générale des Eaux, qui a fait l'objet de deux applications de 165.000 titres. Ce mouvement de repli devrait se poursuivre, selon les opérateurs, tant que les hypothèques sur l'issue de la réunion du FOMC et de l'élection russe ne sont pas levées. Sur le Matif, le contrat notionnel échéance septembre a abandonné 12 centièmes en compensation, à 121,88. Zodiac : + 4,7 % Le titre a fait l'objet d'un intérêt marqué hier. Après un plus-haut en séance à 1.418 francs, la valeur a terminé sur un gain de 4,7 % à 1.350 francs (3.308 transactions). Au cours actuel, Zodiac affiche une progression de 76,7 % depuis le 1er janvier, bénéficiant du retournement de cycle dans l'aéronautique civile. La progression des résultats semestriels a par ailleurs conforté les prévisions sur l'ensemble de l'exercice en cours (clos au 31 août). En janvier dernier, le groupe tablait sur un résultat net compris entre 190 et 210 millions de francs. Cap Gemini : + 3,8 % Après avoir inscrit en séance un plus-haut annuel à 209 francs, le titre s'est finalement adjugé 3,8 % à la clôture, à 207,50 francs, dans un marché nourri de 195.000 unités. La perspective, déjà évoquée, d'une prochaine cession par appartements de la société de services Cisi, dont Cap Gemini détient 36 % du capital, refait surface. Selon certains opérateurs, cette cession de Cisi, par ailleurs contrôlé à 64 % par CEA-Industrie, est désormais plus que probable, puisqu'un nouveau président nommé vendredi a pour mission de procéder à une telle opération. « Une cession serait une très bonne chose pour Cap Gemini, car cette filiale est déficitaire », soulignait par ailleurs un professionnel. Un autre analyste estimait quant à lui que l'intérêt autour du titre ne tenait pas uniquement à cette éventuelle cession, mais aussi au redressement du groupe après sa restructuration. « Les résultats de Cap Gemini devraient connaître une forte hausse cette année. Le carnet de commandes de Gemini Consulting a ainsi progressé de 55 % au premier semestre », ajoute-t-il. Depuis le début de l'année, la valeur a fait un bond en avant de 50,4 %.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.