Paris a terminé la semaine en hausse

La Bourse de Paris a terminé la séance de vendredi en hausse de 0,51 % à 2.123,70 points sur le CAC 40, dans un marché étoffé, stimulé en particulier par l'OPA d'Auchan sur Docks de France. Les échanges ont totalisé 6,19 milliards, dont 4,34 milliards sur les valeurs du CAC 40. La détente observée sur le taux de l'argent au jour le jour a d'autre part relancé l'espoir d'une baisse des taux directeurs de la Banque de France. Générale des Eaux : + 3,8 % L'action, stimulée par les indications fournies à l'assemblée générale de jeudi, a progressé de 3,79 % à 575 francs dans un volume de 758.000 titres. Le marché a beaucoup apprécié le montant élevé des cessions effectuées depuis le début de l'année de même que l'annonce d'une progression de 3 % du chiffre d'affaires en 1996, la confirmation du retour au bénéfice en 1996 avec en particulier un bénéfice d'exloitation de quatre milliards et une stabilisation de l'endettement. Worms & Cie : + 1,5 % La gérance de Worms & Cie, réunie le 28 juin, a constaté la réalisation de l'ensemble des conditions suspensives de la fusion-absorption de Maison Worms & Cie, votée par les assemblées du 13 juin 1996 pour Worms & Cie et du 28 juin 1996 pour Maison Worms & Cie. En conséquence, les opérations de fusion sont effectives à compter du 28 juin 1996 et le capital de Worms & Cie s'élève désormais à 412,3 millions divisé en 34.357.724 actions au nominal de 12 francs. Le titre a gagné 1,5 % à 268 francs avec 11.000 échanges. Legris Industries : - 2,7 % Lors de l'assemblée jeudi, les dirigeants ont indiqué que « si le ralentissement actuel de la conjoncture en Europe se prolongeait sur le reste de l'année, il engendrerait une pression sur les marges d'exploitation qui conduirait le résultat net consolidé pour l'ensemble de l'exercice 1996 vers le bas de la fourchette déjà indiqué de 3 % à 4 % du chiffre d'affaires ». Après un plus-bas en séance à 218,40 francs, le titre a cédé 2,7 % à la clôture à 236 francs, avec 22.000 transactions. Selon la société de Bourse EIFB, qui conseille de sous-pondérer le titre, « le premier semestre devrait être médiocre mais le second ne pourrait que connaître une faible amélioration ». EIFB table sur un bénéfice net par action de 16,20 francs en 1996 (15,80 francs en 1995) et de 17,40 francs en 1997.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.