Les obligations restent attrayantes

Même avec l'épée de Damoclès de la Banque d'Angleterre au-dessus de la tête, le marché des taux, en particulier à long terme, reste bien orienté. Les rendements à 10 ans, qui s'étaient détendus de près de 80 points de base avec l'arrivée au pouvoir de Tony Blair, le 1er mai, n'ont que très légèrement remonté dans la perspective attendue d'un relèvement du taux directeur. Ils se situent depuis environ une semaine à 7,08 %. Toutefois, l'écart de taux entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne, qui s'affichait à 147 points de base il y a une semaine, s'inscrivait à 152 points de base hier. Plusieurs éléments expliquent l'évolution relativement favorable de l'obligataire. D'abord, si les taux courts se tendent, la nouvelle philosophie du Parti travailliste, plus pro-européenne que celle du précédent Premier ministre, laisse la place à un début de convergence entre taux longs britanniques et ceux des autres pays européens qui participeront à la monnaie unique dès 1999. De plus, « les investisseurs, même s'ils anticipent des rendements en baisse, savent qu'ils peuvent gagner sur la devise britannique, qui ne cesse de s'apprécier depuis près d'un an », précise Sergio Gonçalves, senior treasury manager à la Royal Bank of Scotland, à Londres. L. J. B.
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