La banque centrale des Philippines a relevé une nouvelle fois ses taux, portés de 30 % à 32 %, alors qu'ils se situaient à 15 % au début du mois, afin d'attirer les gestionnaires de fonds étrangers sur le marché philippin. La monnaie philippine, le peso, est la cible d'attaques spéculatives depuis la dévaluation du baht thaïlandais la semaine dernière. En milieu de matinée, il restait inchangé à 26,40 pesos pour un dollar. Mercredi, le président Fidel Ramos avait exclu une dévaluation du peso, soulignant que les indicateurs économiques étaient « sains ». Parallèlement, les taux au jour le jour se sont tendus en Malaisie, passant de 9 % à 50 % en une journée. n

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:30

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