Baisse généralisée sur les places européennes

La Bourse de Paris n'était pas seule à céder du terrain hier. L'ensemble des autres places européennes a également terminé dans le rouge. Les marchés ont tous subi le contrecoup de la chute de 1,89 % de Wall Street la veille. Mais cet impact négatif a pratiquement partout été limité par des anticipations de détentes des taux d'intérêt. La Bourse de Londres est traditionnellement la plus sensible des places européennes aux mouvements du marché américain. Hier, le recul du marché britannique a pourtant été limité à 0,45 %, à 3.654,9 points grâce à des extrapolations de baisse des taux mais également à la spéculation autour de l'offre publique d'achat hostile lancée par Granada sur Forte. Les opérateurs pariaient hier sur une victoire du groupe de loisirs Granada, entraînant à la hausse le cours des titres des deux groupes. La Bourse de Francfort a également subi l'influence de New York. L'indice DAX des trente valeurs vedettes a limité son repli à 0,37 %, à 2.329,51 points. Après la publication d'un PIB provisoire en baisse en 1995 et la prévision d'une croissance inférieure à 2 % pour l'année 1996, les espoirs des investisseurs allemands résident, comme chez leurs confrères français, dans une baisse des taux d'intérêt destinée à relancer la croissance économique. Certains opérateurs parient ainsi sur un taux d'escompte à 2,5 % (contre 3 % actuellement), niveau qui n'avait été atteint qu'en 1987, après le krach boursier. De son côté, la Bourse de Madrid a bien failli terminer sur une note positive. Une vague d'achat a en effet été déclenchée après l'ouverture en hausse de Wall Street hier après-midi. L'indice général a ter- miné en baisse de 0,24 %, à 323,75 points.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.