Pimkie en grève à la veille des soldes

texte d'exergue habillé et appliquer sur-lignage exergue colfineLorper simmodeLa détermination des Pimkie payera-t-elle ? À l'issue de prés de quinze jours de grève, les salariés de l'enseigne d'habillement seront reçus mardi et mercredi par Isabelle Lemoine, directrice des ressources humaines de la marque. Depuis le 19 décembre, une centaine de salariés bloquent les entrepôts Pimkie de Wasquehal et Neuville-en-Ferrain, dans le Nord. Ils exigent que l'enseigne détenue par l'Association Familiale Mulliez (AFM) « révise à la baisse son plan de suppressions d'emplois et améliore ses mesures d'accompagnement », selon Nabyl Denfer, délégué CFDT.À compter du 24 février, le groupe (6.008 salariés dans le monde) veut supprimer 190 de ses 2.088 emplois en France, dont 138 dans ces deux entrepôts et 52 au sein de son siège social. Dévoilé en mai 2009, ce plan de réorganisation doit réduire « le coût logistique global » de Pimkie, à l'équilibre sur son exercice 2008 (570 millions d'euros de chiffre d'affaires). Mais, au grand dam des salariés français, ce plan prévoirait d'approvisionner les magasins français depuis des dépôts espagnols et allemands aux dépens de ceux du Nord. Ce qui créerait des emplois en Espagne et en Allemagne, dénoncent les salariés. « C'est faux », assure le porte-parole de Pimkie.Ce plan intervient peu après la fermeture de Xanaka, une filiale de Pimkie, dont les magasins ont été cédés à Phildar, autre enseigne détenue par l'AFM. Les cadres et agents de maîtrise licenciés par Xanaka ont touché une prime extra-légale de 20.000 euros et de 2.400 euros par année d'ancienneté. Un montant qu'envient les salariés de Pimkie. « Sous réserve de reprise immédiate du travail, Pimkie a déjà proposé 15.000 euros de prime, au lieu de 10.000, et 750 euros par année d'ancienneté au lieu de 500. Cela a été refus頻, répond son porte-parole.Sur le refrain de « Petit papa Mulliez, avec tes millions de billets, pense un peu à tes salariés », les Pimkie ont manifesté, la semaine dernière, dans les rues de Lille, fief de Gérard Mulliez, première fortune de France. Les soldes qui démarrent ce mercredi poussent aussi à une reprise des négociations. La période pèse lourd dans les comptes. « Nos magasins seront livrés normalement », esquive Pimkie. Juliette Garnie
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.