Guéant : « Nicolas Sarkozy a tendu la main à Villepin »

Invité dimanche soir de « La Tribune »-BFM-Dailymotion, le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, a assuré que le procureur Jean-Claude Marin, qui a interjeté appel après la relaxe de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream, n'avait reçu « aucune instruction » de la présidence de la République ou du ministère de la Justice.Dominique de Villepin avait affirmé vendredi soir que la décision de faire appel avait été prise lors d'une réunion à l'Élysée jeudi. Claude Guéant a précisé que la réunion avait bien existé mais qu'elle avait porté sur la rédaction d'un communiqué de Nicolas Sarkozy après le rendu du jugement du tribunal correctionnel. « Cette question de l'appel du procureur n'a pas été évoquée, et j'affirme que le procureur n'a reçu aucune instruction », a souligné le secrétaire général de l'Élysée.« une machination »« Le président de la République ne nourrit aucune haine contre M. de Villepin », a poursuivi Claude Guéant, estimant qu'on ne devait pas voir dans l'affaire Clearstream « une espèce d'empoignade entre deux personnalités politiques », mais bien « une machination » qui avait visé Nicolas Sarkozy.« Le président de la République souhaitait savoir la vérité, il estime qu'une part de la vérité a été révélée par le procès, mais que la vérité n'est pas complètement sortie de ce procès », a ajouté le secrétaire général de l'Élysée.Pour Claude Guéant, Nicolas Sarkozy a toutefois « eu à plusieurs reprises la main tendue » vers Dominique de Villepin pour lui proposer « un rôle au sein de la majorit頻. Et le chef de l'État prendrait « sans doute » son rival au téléphone, a- t-il ajouté. H.F.
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