Séjours linguistiques, études à l'étranger, voyages touristiques ou d'affaires sont autant d'occasions pour Magali Boisseau, la fondatrice de Bedycasa.com (« lit » en anglais et « maison » en espagnol) de se loger chez l'habitant plutôt qu'à l'hôtel. Au gré de ses voyages, elle a ainsi référencé des personnes prêtes à mettre à disposition une ou plusieurs chambres chez elles pour une nuit ou plus, leur appartement ou même leur maison. Une fois inscrits, ces hébergeurs sont mis en relation avec les internautes tentés par ces hébergements alternatifs. Avant de devenir un site en septembre 2010 accessible en trois langues (français, anglais, espagnol) Bedycasa a d'abord existé sous la forme d'un blog en 2007. prix de la nuitéeEntre-temps, Magali a levé des fonds à deux reprises : 40.000 euros en 2009 auprès d'investisseurs de Montpellier où est basée la start-up et 105.000 euros un an plus tard auprès de Business Angels parisiens. Le modèle économique a évolué puisque la fondatrice a renoncé à faire payer un abonnement aux hébergeurs et préféré prélever une commission de 15 % sur chaque réservation. « Bedycasa est tiers de confiance » et sert d'intermédiaire lors de la transaction entre l'hébergeur et le voyageur. Guidé par un comparateur immobilier, l'hébergeur fixe librement le prix de la nuitée selon la surface de la chambre, la proximité avec les transports et les commerces. Sur les 4.500 hébergeurs référencés actuellement dans 160 pays, « 60 % proposent 27 euros », explique la fondatrice. Le problème est que Bedycasa ne peut vérifier in situ tous les hébergements proposés. Un système de notation a posteriori fait office de contrôle. Une troisième levée de fonds est en cours. Selon Magali Boisseau, le seuil de rentabilité estimé à 900 réservations par mois, devrait être atteint cet été. Virginie de Kerautem

latribune.fr

03 Mars 2011, 17:19

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