Paris accélère le remboursement de sa dette à l'Agence spatiale européenne

C\'est passé inaperçu... Dommage pour le ministère de l\'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui communique peu sur les enjeux industriels de la filière spatiale, qui offre des emplois hautement qualifiés pour les ingénieurs de demain. D\'une façon générale, le ministère réaffirme grâce au budget 2013 \"l\'ambition européenne et internationale de la recherche\". Ce qui passe par \"la reconduction au niveau de 2012 des contributions françaises aux grandes organisations et aux grands programmes internationaux\", dont l\'Agence spatiale européenne (ESA).Apurer la detteDans ce cadre, Paris augmentera de \"3,7 % la contribution française à l\'Agence Spatiale Européenne qui est portée à 799 millions d\'euros\". Cette contribution garantit à la fois la couverture des engagements souscrits par la France et l\'objectif d\'apurement de la dette dans le respect de l\'engagement pris par la France lors de la Conférence ministérielle de 2008\", explique le ministère. Soit 29 millions d\'euros (+ 3,7 %) pour l\'ESA, dont une partie de la somme servira à apurer la dette de la France, qui court jusqu\'à 2015. \"Il y a une accélération du calendrier d\'apurement de la dette\", explique-t-on à la \"tribune.fr\". L\'autre partie permettra à Paris de souscrire à des programmes déjà engagés. Geneviève Fioraso avait expliqué en juillet devant les députés de la commission des affaires culturelles et de l\'éducation de l\'Assemblée nationale qu\'elle avait trouvé \"une dette de 45 millions d\'euros à l\'égard de l\'ESA en 2012\". S\'agissant de la contribution au Centre national d\'études spatiales (CNES), elle croît de de 17 millions d\'euros, passant de 1,398 milliard d\'euros en 2012 à 1,413 milliard en 2013.Projet ITERPar ailleurs, Paris va augmenter de 58 % de la participation française au projet ITER, qui est portée dès 2013 à 100 millions d\'euros, contre 62 millions d\'euros en 2012\", selon le ministère. \"Cette participation garantit la montée en puissance du programme\", explique-t-il. Pour mémoire, la part du financement de l\'Etat français sera à terme de 2,2 milliards d\'euros sur les 24 milliards du projet.
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