un code de bonne conduite pour la publicité ciblée

La secrétaire d'État à l'Économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet et une dizaine d'organisations professionnelles parmis lesquelles l'AACC (Association des agences conseil en communication), la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance) ou encore l'IAB France (International adverstising bureau) ont signé jeudi une charte de bonne conduite pour le ciblage comportemental. Baptisé « Publicité ciblée et protection des internaute », cette charte vise à instaurer une série de « bonnes pratiques » de la part des professionnels de l'Internet. Paris doit en effet transposer avant l'été 2011, les dispositions du « paquet télécom » adopté fin 2009 et qui exige notamment le consentement des internautes pour le placement des cookies. Or c'est grâce à ces petits mouchards qui mémorisent les sites visités et les recherches, que la publicité ciblée est en plein essor. Mais Bruxelles, et notamment Nelly Kroes, la commissaire en charge du numérique, est très attachée à la protection des données personnelles sur la Toile. Elle se dit prête a revoir la réglementation européenne sur le sujet si les professionnels ne font pas d'effort. Le geste du gouvernement français ne devrait donc pas lui déplaire. Dans cette charte, les professionnels français s'engagent à « permettre le libre choix des internautes », c'est-à-dire que ces derniers puissent « accepter ou refuser la diffusion à leur égard de contenus publicitaires ». Ils estiment également qu'« à défaut de son accord », l'internaute ne devrait pas voir « rapprochées » ses données personnelles de ses données comportementales (comme les sites consultés), pour la constitution éventuelle de fichiers à des fins de publicité personnalisée. « Le renforcement de la protection de la vie privée des internautes est une priorit頻 et cette démarche « prouve que les professionnels peuvent s'organiser pour mettre en oeuvre et concrétiser les grands principes de consentement, de droit à l'information, et de droit d'accès, de rectification et d'opposition prévus par la législation européenne », a estimé Nathalie Kosciusko-Morizet. S. B.
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