Après avoir considéré que les 39h ne sont pas "taboues", Ayrault réaffirme son attachement aux 35h

Le débat se poursuit sur la question des 35 heures. Après que François Fillon se soit insurgé qu\'il fallait \"prendre l\'engagement d\'abroger purement et simplement toutes les lois sur les 35 heures\" lundi dernier à Ville-aux-Dames. Après que Le Parisien ait annoncé jeudi que le rapport Gallois propose de supprimer toute référence à une durée légale du travail identique pour tous, une information aussitôt démentie par le cabinet de M. Gallois à Matignon. C\'est au tour du Premier ministre de se dire ouvert à une réforme de la durée légale de travail applicable en France. C\'est en tous cas ce que soutient Le Parisien ce matin, contredit par France Info vers 8h15. La radio annonce un démenti des équipes du Premier ministre. \"Il n\'est pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n\'est pas la cause de nos difficultés économiques, il y en a beaucoup d\'autres\", a ensuite déclaré le Premier ministre sur la radio France Info peu après 9h.Dans un entretien publié par Le Parisien/Aujourd\'hui en France, le chef du gouvernement admet pourtant que le retour aux \"39 heures payées 39\" est un thème qui \"fera débat\". \"Mais pourquoi pas. Il n\'y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique\", aurait-ildéclaré. Peu avant le démenti, la présidente du Medef, Laurence Parisot, saluait une \"excellente nouvelle\". \"On peut enfin parler de la question de la durée du travail dans notre pays\", avait-t-elle dit au micro d\'Europe 1.\"Pas impressionné\"\"La seule chose qui me préoccupe, c\'est que la France est en panne, et il faut que l\'on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur\", raconte Jean-Marc Ayrault, qui se fera remettre le 5 novembre par Louis Gallois un rapport très attendu sur la compétitivité.Ciblé par des critiques venant de membres de la classe politique et de médias, l\'ancien maire de Nantes affirme qu\'il n\'est \"pas impressionné\". Il cite le résistant Pierre Mendès-France, plusieurs fois ministre sous la IVème République, comme \"modèle\". Cette figure de la gauche modérée disait : \"gouverner c\'est choisir\". 
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