L'Europe à l'ère du traité de Lisbonne

Le traité de Lisbonne, qui modifie et complète les traités de Rome et de Maastricht, entre en vigueur aujourd'hui. Outre la création de deux postes clés ? président du Conseil européen, que va occuper l'ex-Premier ministre belge Herman Van Rompuy, et haut représentant pour la politique étrangère et la sécurité, confié à l'ex-commissaire européenne au Commerce, la Britannique Catherine Ashton (photo) ?, il contient des innovations majeures comme le renforcement des pouvoirs du Parlement, mis sur un pied d'égalité avec les États pour la prise de décision dans cinquante secteurs. Les critères de la majorité qualifiée pour les votes vont par ailleurs être modifiés : il faudra réunir les votes de 55 % des États (15 sur 27) représentant au moins 65 % de la population européenne. Dans quarante domaines, ce sera le vote à majorité qualifiée qui se substituera à celui à l'unanimité pour éviter des blocages récurrents. Le traité introduit aussi le droit d'initiative populaire, fondé sur au moins un million de signatures issues d'un nombre représentatif d'États. « Last but not least », il autorise désormais un État membre à quitter l'UE dans des conditions à négocier avec ses partenaires. Page 6 et éditorial page 11
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.