La liquidation du groupe public EMC rapporte 40 millions d'euros à l'Etat

C\'est un arrêté du 28 décembre du Journal Officiel qui a signifié la fin de l\'aventure de l\'Entreprise Minière et Chimique (EMC), créée par un décret du 20 septembre 1967. EMC avait été créée pour regrouper les Mines Domaniales de Potasse d\'Alsace (MDPA) et l\'Office National Industriel de l\'Azote (ONIA) devenu par la suite la société Azote et Produit Chimique (APC). EMC avait une fonction d\'holding. \"Le compte de clôture de liquidation de l\'Entreprise minière et chimique est approuvé\", a indiqué un arrêté du JO publié le 30 décembre.Six ans pour fermer EMCIl aura fallu pas moins de six ans pour liquider EMC. Le groupe public est en liquidation depuis le 1er janvier 2006. Pour autant, l\'Etat va récupérer la somme d\'au moins 40 millions d\'euros. Au total, EMC, qui a pris des provisions pour risques d\'un montant de 4,1 millions d\'euros, dispose de disponibilités d\'un montant de 79,3 millions d\'euros. Sur cette somme, l\'EPIC doit à l\'Etat des charges au titre de la constitution d\'un fonds de concours d\'un montant de 2,65 millions ainsi que des intérêts et autres charges de 37,5 millions d\'euros. \"Les disponibilités, nettes des versements à l\'Etat des charges à payer au titre de la constitution du fonds de concours et du remboursement des dettes envers l\'Etat, s\'élèvent à 39,18 millions d\'euros et constituent les produits de liquidation\".La crise de la potasse des années 90 a eur raison de EMCAvec la crise des années 1990 et le développement du marchés nord américain et du marché russe, EMC périclite peu à peu. L\'exploitation minière touche à sa fin en 2004 et il a été  décidé par décret que sa liquidation interviendrait au courant du second semestre de l\'année 2005. En décembre 2010, EMC a cédé sa dernière filiale pour un montant de 59,85 millions d\'euros. L\'EPIC a cédé la société par action simplifiée unipersonnelle SCPA SIVEX International, dont l\'activité consistait au négoce d\'engrais et de produits chimiques et phytosanitaires, à une filiale détenue à 100 % par la société Louis Dreyfus Commodities, la LD Commodities Fertilizers Holding (LDCFH).
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