Premières tensions en Syrie

Un appel à manifester vendredi après la prière contre la « monocratie, la corruption et la tyrannie » en Syrie a été lancé ces derniers jours sur Facebook. Les événements en Tunisie et en Égypte n'ont pas laissé le président Bachar el Assad de marbre. Le Moyen-Orient est « malade » à cause de décennies de stagnation et doit faire des progrès, a-t-il reconnu lundi dans le « Wall Street Journal ». Mais il n'a pour l'heure pris aucune mesure particulière. Peter Harling, chercheur à l'International Crisis Group (ICG) estime que le régime de Bachar el Assad n'est pas véritablement menacé. « La politique étrangère syrienne, anti-américaine et anti- israélienne, est en phase avec l'opinion, estime le chercheur. Contrairement à l'Égypte, l'économie parallèle permet de répondre aux besoins essentiels de la population. Enfin, les expériences irakiennes et libanaises servent de repoussoir. » X. H.
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