Au vu des résultats déjà publiés par les banques américaines, les analystes s'attendent à une baisse de revenus importante dans les activités qui avaient ces dernières années largement profité aux grands établissements européens. Les revenus dégagés grâce aux produits de taux, aux devises ou aux matières premières pourraient être en baisse de 35 à 40 %, selon les estimations des analystes. Après la crise, les grandes banques d'investissement avaient fortement développé leurs activités dites « de flux » sur le marché obligataire, les quantités de produits échangés compensant largement les marges relativement faibles dégagées par ces opérations. Mais en 2010, la crise des dettes souveraines et une reprise économique poussive avaient entraîné une baisse importante des volumes échangés sur ces marchés. S.R.

latribune.fr

01 Févr 2011, 23:26

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