mistral (presque) gagnant

Au départ, il ne s'agissait que d'un navire. Depuis, Moscou s'est ravisé et envisage l'acquisition de 4 porte-hélicoptères : outre que l'éventualité de cette vente hérisse au plus au point les pays Baltes et les autorités de l'Otan, celle-ci est loin d'être conclue. Car si l'Élysée, longtemps réticent à l'idée de ce contrat, a fini par s'y rallier, conscient du ballon d'oxygène qu'il fournirait aux chantiers navals de Saint-Nazaire, ses modalités restent en discussion. Ainsi, les Russes entendent obtenir la fabrication chez eux de 3 navires, les Français insistant pour en produire deux dans l'Hexagone. Mais Paris sait que le temps presse : Moscou négocie parallèlement avec les Pays-Bas, l'Espagne et la Corée du Sud. Lundi soir, les deux présidents annonçaient l'ouverture de négoiciations exclusives pour la vente de quatre navires. é. C.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.