Renault pourra produire 1,4 million de véhicules low-cost

« Nous comptons fabriquer entre 700.000 et 800.000 véhicules « Entry » [à bas coûts] cette année dans le monde », explique à « La Tribune » Gérard Detourbet, responsable de l'entrée de gamme de Renault. Soit plus que l'an dernier (700.000), malgré l'absence de nouveau modèle en 2011. Le groupe au losange pourrait même en vendre davantage. Mais il est bloqué par « la saturation de l'usine Dacia de Pitesti [Roumanie], dont les capacités sont de 340.000 par an ».Mais l'ex-Régie va accroître son potentiel de production. « Avec l'Iran, nous disposons aujourd'hui de capacités pour fabriquer un million de véhicules par an. Avec le début de production à Tanger [Maroc], nous atteindrons 1,2 million en 2012 et 1,4 million en 2013 », précise le dirigeant.1 carrosserie, 2 plates-formesL'offensive produit de Renault pour sa gamme à bas prix va d'ailleurs reprendre dès « début 2012 avec l'arrivée d'un véhicule familial », fabriqué au Maroc. Il devrait s'agir d'un monospace, même si Renault en récuse l'appellation. « Deux à six mois plus tard, arrivera un utilitaire sur la même base ». Et « fin 2012, débutera le renouvellement de la Logan ». Un véhicule dont les lignes devraient être beaucoup plus stylées que celle de l'actuel modèle. Le renouvellement de la Sandero intervient ensuite. Et ce n'est pas fini. « Un projet de berline, plus grande que la Logan, est dans les cartons ». Une « petite voiture est aussi à l'étude ». Mais, pour l'instant, « nous n'avons pas trouvé l'équation économique pour ces deux produits ». Piste envisagée : selon les lieux de production, « la petite voiture pourrait recevoir, sous une même carrosserie, deux plates-formes différentes », dont celle de la Nissan Micra... indienne !Cette gamme « Entry » est de plus en plus cruciale pour le constructeur. Elle représente déjà plus du quart des ventes du groupe. Contre 7 % en 2005. À l'horizon 2013, elle devrait peser près de 30 % du total ! Ces modèles dégagent une bonne rentabilité. « On n'abîme pas les marges du groupe », lâche laconiquement Gérard Detourbet. Et « on ne perd d'argent sur aucun pays ». A.-G. V., à Genève
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