En hausse dès les premiers échanges, la Bourse de Paris a inversé la tendance et plongé sous les 4.100 points en fin de séance, après que Ben Bernanke ait abordé, devant le Sénat américain, l'impact d'un pétrole cher sur l'économie des États-Unis. Après une chute de 1,31 % au plus fort de la baisse, le CAC 40 s'est quelque peu repris pour terminer sur un repli de 1,05 % à 4.067,15 points. Alors que le CAC 40 semblait bien parti pour afficher une troisième séance consécutive de hausse, l'optimisme des investisseurs a été refroidi par les déclarations du président de la Réserve fédérale américaine. Lors de son audition semestrielle devant le Sénat, Ben Bernanke a en effet indiqué qu'une hausse durable des prix du pétrole représenterait une menace tant pour la croissance économique que pour la stabilité des prix. Ces déclarations ont fait passer au second plan des statistiques macroéconomiques de bonne facture. Dans ce contexte, le secteur bancaire, principal contributeur à la baisse de l'indice, a souffert des tensions inflationnistes. Les bancaires à la peineLa Société Généralecute; Générale, plus forte baisse du l'indice parisien, a reculé de 3,46 %, Crédit Agricolegricole de 2,63 %, BNP Paribas de 2,58 % et Natixis de 1,41 %. De son côté, GDF Suez s'est replié de 2,13 %. Le groupe étudie la possibilité de céder son réseau de distribution de gaz en Italie dans le cadre d'une transaction pouvant représenter 750 millions d'euros. Saint-Gobain a lâché 1,15 % malgré une recommandation positive de la part d'UBS. Peugeot a lâché 1,64 % tandis que Renault a abandonné 2,23 % sous l'effet de la hausse des cours du baril. À l'inverse, Essilor International, qui publiera ses résultats annuels ce mercredi, a gagné 1,74 %. Le secteur du luxe était également bien orienté. LVMH a gagné 0,74 % et PPR 1,09 %, profitant de l'optimisme de l'italien Luxoticca, numéro un mondial des lunettes de luxe. J. N.

latribune.fr

03 Mars 2011, 16:57

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