Épargne solidaire  : un autre objectif à vocation sociale

L'épargne solidaire est certainement la voie la plus aboutie dans le développement durable puisqu'elle n'a pas pour vocation d'enrichir les épargnants, mais de financer des activités à vocation sociale ou environnementale, qui profitent, in fine, à l'ensemble de la société. « En choisissant un placement solidaire, l'épargnant accepte de renoncer à une partie du gain potentiel qu'il est susceptible d'engranger », prévient François de Witt, président de Finansol, qui labellise les placements solidaires (voir www.finansol.org). Les sommes collectées par les différents organismes sont utilisées pour délivrer des microcrédits, apporter des fonds à des entreprises d'insertion, acheter des terres agricoles destinées à l'agriculture biologique et, le plus souvent, pour financer l'achat de logements très sociaux.L'épargne solidaire est adaptée à tous les profils d'investisseurs : on y trouve des livrets, comptes à termes et quelques assurances-vie qui organisent pour la plupart un partage des gains avec des associations reconnues. Pour investir au coeur du solidaire, il est aussi possible de se tourner vers les fonds 90/10 (lire ci-contre) ou de devenir actionnaire d'entreprises qui oeuvrent elles-mêmes dans ces domaines, comme Habitat et Humanisme, Garrigue ou Terre de Liens, pour n'en citer que quelques-unes. Outre le bon usage de l'argent investi, les épargnants y obtiennent un avantage fiscal conséquent avec une réduction d'impôt sur le revenu de 25 % et une déduction de leur impôt de solidarité sur la fortune de 75 % des sommes investies s'il s'agit d'une PME non cotée. E. L.
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