Olivier Ou Ramdane, directeur général d'EurosportbetQuand allez-vous lancer Eurosportbet ? Le site de paris en ligne est prêt pour la Coupe du monde. Nous attendons l'autorisation de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) la semaine prochaine. Eurosportbet existe déjà en Grande-Bretagne. Quel bilan faites-vous?Lancé il y a un an, Eurosporbet.co.uk était un laboratoire pour apprendre le métier. Le marché anglais est difficile. Nous avons recruté un peu plus de 20.000 parieurs pour plusieurs centaines de milliers de paris.Le marché va être très encombré par les nouveaux entrants au moment de la Coupe du monde. Comment comptez-vous vous imposer?Nous avons un plan médiatique très complet, même si je ne peux révéler son budget. Nous serons très présents sur les écrans publicitaires de TF1 et nous aurons des passerelles avec le site d'Eurosport [filiale de TF1, Ndlr]. En revanche, c'est la Française des Jeux qui sera la plate-forme de paris de TF1.fr...Nous seront également présent sur TF1.fr via l'achat d'espace publicitaire. Comment le site se distinguera-t-il ?Nous misons d'abord sur la simplicité et la facilité d'usage, avec une navigation horizontale. On va proposer des paris express. Mais la grosse innovation, c'est le pari en direct, qui va se démocratiser chez les parieurs. Nous allons proposer des multiplexes qui permettront aux joueurs de parier en temps réel sur plusieurs événements en même temps, pendant les journées de Ligue 1 par exemple. Quelle place visez-vous sur le marché ?Nous voulons être dans le peloton de tête. Mais des inconnues demeurent. Que restera-t-il de l'offre illégale? Cela va dépendre de la politique des pouvoirs publics. Autre interrogation, la remise à zéro des compteurs des opérateurs de paris déjà présents, prévue par le législateur. Les sites doivent procéder à la clôture des comptes. Joueront-ils le jeu? Nous offrirons des bonus de 50 euros pour attirer les joueurs. Enfin, la fiscalité est élevée. L'objectif d'Eurosportbet est toujours un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en Europe en 2013. L'an prochain, nous voulons nous lancer en Italie et au Danemark.Allez-vous vous lancer dans les paris hippiques ? Nous n'avons pas encore déposé de demandes d'agrément, le problème du pari mutuel étant d'avoir une masse d'enjeux suffisante. Nous étudions des solutions de mutualisa- tion. Il y a deux offres sur le marché, Zeturf et Masscom [développée par Serendipity, ex-copropriétaire d'Eurosporbet]. Nous sommes très avancés avec Masscom mais rien n'est signé.Qu'en est-il du poker en ligne ?Nous avons signé un accord avec la plate-forme de Bwin, OnGame. Le poker peut être considéré comme un sport qui a sa place sur Eurosport. Propos recueillis par Sandrine Cassini Lire également page 29Nous allons proposer des multiplexes qui permettront aux joueurs de parier en temps réel sur plusieurs événements en même temps.

latribune.fr

01 Juin 2010, 23:22

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