Boris Boillon, ex-sarkoboy, interpellé avec une valise contenant 350.000 euros en liquide

350.000 euros et 40.000 dollars en liquide. Voilà ce que Boris Boillon, ancien ambassadeur de France en Irak et en Tunisie, transporte dans sa valise quand la douane l\'arrête à la gare du Nord le 31 juillet dernier, alors qu\'il s\'apprête à prendre un train pour Bruxelles.Selon le procès verbal, que Mediapart s\'est procuré,  l\'ancien sarkoboy, connu notamment pour la polémique qu\'avait provoqué sa photo en slip sur Copains d\'avant, reconverti dans le consulting international, n\'avait sur lui ni pièce d\'identité, ni téléphone portable. Seules trois cartes bleues ont pu attester de son identité.Une enquête est ouverteL\'article 464 du code des douanes interdit le transfert dans un autre pays de l\'Union européenne de sommes supérieures à 10 000 euros, sans déclaration préalables. Pour Boillon, l\'argent devait servir à créer une nouvelle filiale de sa société, Spartago, basée à Bruxelles et souhaitait \"régulariser le situation de ces fonds depuis la Belgique.\" Il assure que ces sommes sont les rémunérations de ses prestations de consultant : \"Il s\'agit de sommes que j\'ai touchées cette année dans le cadre de mes activités en Irak qui correspondent aux prestations que j\'effectue avec des sociétés irakiennes (...). En l\'absence de système bancaire développé en Irak, ces entreprises m\'ont réglé à Paris en numéraire\" Le service de police judiciaire de la Douane mène l\'enquête. Il risque une amende \"égale au quart de la somme sur laquelle a porté l\'infraction\". >> A lire sur Mediapart
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.