« Je ne veux pas travailler », le tube du Medef

Jouy-en-Josas, Yvelines. C'est sur le campus d'HEC, dans un cadre verdoyant et dépaysant, que l'université d'été du Medef a pris ses quartiers pour trois jours. Si l'heure est à la réflexion d'après-crise, l'heure est aussi à la décontraction. Dès l'ouverture, vers midi mercredi, entrepreneurs, politiques, et personnalités de la société civile flânent sous un soleil estival entre les stands professionnels mis à leur disposition. À l'accueil, un haut-parleur diffuse le tube « Je ne veux pas travailler », éloge de la paresse signé Pink Martini. Nombreux arborent des vêtements violets, aux couleurs du Medef. 4.000 personnes sont attendues du 1er au 3 septembre pour réfléchir sur le thème général « L'étrangeté du monde, mode d'emploi », qui rappelle que la crise a transformé nos économies et qu'il faut désormais trouver les moyens de s'adapter. 175 intervenants appelleront au débat via des tables rondes sur des thèmes variés « demain l'après-crise » pour la journée de jeudi. Lors de la présentation, la patronne des patrons, Laurence Parisot, se montre confiante sur la reprise : « Il y a plus de signaux de confiance que de raison de s'inquiéter ». Un optimisme qui sera accepté ou discuté à l'occasion de ces journées d'échanges.Elisa Perrigueu
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