Zapatero mise sur la Chine pour relancer l'économie espagnole

José Luis Rodríguez Zapatero passe par l'Orient pour faire sa rentrée politique. Après la Chine, le Premier ministre espagnol est au Japon. Le choix de ces pays n'est pas anodin. Ces derniers mois, Chinois et Japonais ont acheté de la dette souveraine espagnole à tour de bras alors que celle-ci était pénalisée par les marchés échaudés par la crise grecque. Résultat, la dette publique espagnole est détenue à 10 % par la Chine, et à 7 % par le Japon.Sa tournée, qui s'achève vendredi, a permis de rassurer ses puissants créanciers sur la solvabilité espagnole et sur la volonté de Madrid de poursuivre les réformes malgré les pressions syndicales. Le but était en outre de renforcer les liens commerciaux, notamment avec la Chine, deuxième puissance économique mondiale. Visées sur le tourisme chinoisZapatero, flanqué du patron des patrons espagnols et de plusieurs ministres dont celui de l'Industrie, a d'ailleurs rappelé l'importance de ces échanges pour relancer l'économie espagnole et insisté sur la nécessité d'équilibrer la balance commerciale entre les deux pays. Le déficit espagnol avec la Chine était en effet de 12,5 milliards d'euros en 2009, soit un quart de son déficit commercial total. Les deux pays souhaitent que les échanges atteignent 40 milliards d'euros en 2011 et que les investissements espagnols en Chine, en matière d'énergies renouvelables et d'environnement, se renforcent.Zapatero compte aussi bénéficier de l'essor du tourisme chinois. Il a d'ailleurs promis à son homologue de plaider auprès de Bruxelles pour un assouplissement dans l'octroi de visas aux touristes chinois. Gaëlle Lucas, à Madrid
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