Adonis cultive son jardin en Beauce

centre/cosmétiqueDans les plaines de la Beauce, totalement vouées aux céréales, le groupe Alban Muller (135 personnes, 23,3 millions d'euros de chiffre d'affaires) a fait le pari de réintroduire la culture de soixante variétés de plantes destinées à la cosmétique. Partenaire des grandes enseignes du secteur (Clarins, L'Occitane, etc.), il leur fournit des extraits de plantes, des ingrédients et supports de formulation, des produits actifs, etc. Mais le groupe propose également des produits finis à base d'actifs (crèmes, gels, lotions, sérums, masques, etc.). En dix ans, l'activité de cette PME familiale certifiée ISO 9001 et 14001 a doublé, avec 400 tonnes d'extraits fabriqués par an et une gamme de 150 produits finis, exportés à 73 %, dont 13 % aux États-Unis. Le groupe travaille à 90 % pour l'industrie cosmétique et 10 % pour la phytothérapie et l'alimentation bien-être.un labo r&dC'est en 1978 qu'Alban Muller a commencé à constituer son groupe, avec d'abord une unité de production à Montreuil puis à Fontenay-sur-Eure, près de Chartres (Eure-et-Loir), avec les laboratoires Adonis. La matière première est donc constituée de 300 tonnes de plantes avec 250 espèces traitées chaque année et 400 disponibles en catalogue. « Jusqu'à présent, explique le PDG, nous importions une grande partie de ces plantes, essentiellement des pays de l'Est. » Au total, plus de 55 % des plantes « consommées » sont désormais locales (angélique, camomille, millepertuis, mélisse, etc.). Les agriculteurs ont joué le jeu, apportant leurs techniques culturales, notamment pour permettre d'équilibrer les coûts, « forcément supérieurs en Beauce à ceux de l'Albanie ! ».Dès 1997, Alban Muller ? qui préside le pôle de compétitivité Cosmetic Valley ? s'est doté d'un laboratoire R&D (10 % de l'activité) pour concevoir des produits 100 % naturels, mais aussi des process innovants. Les procédés de fabrication font ainsi appel à des techniques, comme la zéodratation et la flash-pasteurisation, qui respectent l'intégrité des plantes, ou utilisent de la glycérine végétale extraite du blé de Beauce pour remplacer des solvants dérivés du pétrole. « Cela nous permet, insiste Alban Muller, d'offrir à nos clients une valeur ajoutée scientifique et technologique sans équivalent, ce qui est pour nous un atout de poids en termes d'efficacité, de naturalité, de sécurité et d'écocon- ception. »gage de développementDans cette quête du naturel, le laboratoire Adonis a aussi investi lourdement pour réduire ses consommations de gaz et d'eau, pour limiter ses déchets. « L'évolution du marché et les attentes des consommateurs vont vers le tout-naturel, observe Alban Muller. Nous avons réussi cette mutation avant beaucoup d'autres. C'est évidemment un gage de développement ! » Alban Muller signera le 16 octobre prochain à Rambouillet, en présence de Gérard Larcher, président du Sénat, et de Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, la charte pour une Cosmetic Valley écoresponsable, qui comporte quatre points : l'environnement (énergie, déchets, transport, etc.), l'offre produits (innocuité, écotoxicité, bioaccumulation, etc.), la démarche de progrès continu et les relations sociétales (commerce équitable, valorisation des ressources humaines, mécénat, etc.).
Commentaires 2
à écrit le 23/07/2014 à 14:56
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j'aimerai savoir si tu peut me faire des photos de vos produits s'il te plait CREME LAIT DE CORP GEL DE DOUCHE LOTIONS pour ne citer que cela merci

à écrit le 23/07/2014 à 14:45
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Bonjour je suis commercial dans une sociètè de la place pendant des annèe de la j'ai eu le sentiment de travailler pour moi et la connaissant le marchè je me suis mis a vendre des produit importer et la je m'apprète a installer une unitè de...

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