« Il n'y a pas de différence entre le sport et l'entreprise »

fpOlivier Sadran,41 ans, président du TFC depuis 2001.Toulouse accueille Marseille ce mercredi soir en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Olivier Sadran, 41 ans, le président du TFC, en profite pour revenir sur ses activités dans le football et en dehors.À 18 ans, vous avez créé votre première société, Sport Pulsion, spécialisée dans le saut à l'élastique...C'était un bon compromis entre ma passion pour la montagne et mon goût d'entreprendre. J'aime créer et avoir des projets qui animent mon quotidien. C'est agréable d'avoir le sentiment d'être en perpétuelle réflexion.Quel regard portez-vous sur le développement de Newrest, l'entreprise de restauration aérienne dont vous êtes le président ?C'est une bataille quotidienne. C'est aussi du sport. On se mesure à quelqu'un pour gagner quelque chose. Mais ce n'est pas l'argent qui est le moteur. Ce que je retiens, c'est la dimension humaine. Le plaisir d'avoir 12.000 collaborateurs dans 32 pays. Mais c'est aussi une véritable satisfaction de voir que 68 % de l'entreprise appartiennent à son encadrement. Estimez-vous être suffisamment reconnu à Toulouse ?Je n'ai pas besoin de reconnaissance, sinon je ferai le nécessaire pour l'avoir. J'ai une volonté d'anonymat. J'ai parfois le regret que cette ville soit trop monobusiness. Il y a peu d'entrepreneurs. Je pense que Toulouse a besoin de leur dynamisme pour se développer.Quelle est la différence entre le monde du sport et celui de l'entreprise ?Il n'y a pas de différence. Gérer des hommes, avoir des objectifs, respecter une stratégie, tout ça c'est la même chose. Que vous soyez dans un club de football ou chez Newrest. Au TFC, il y a des hommes qui font très bien leur job. On travaille, on prend du plaisir. On ne donne pas au football une importance qu'il n'a pas. Quand je suis dans le vestiaire, j'aime cette odeur d'affrontement que génère le sport. Mais j'aime aussi quand c'est fini. Je ne me retrouve pas dans toutes les polémiques qu'il y a aujourd'hui après les matchs.On vous compare souvent à Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais qui, lui, adore venir devant les micros...Je ne fuis pas les micros. Je n'y vais pas souvent parce que je considère qu'il faut le faire seulement lorsque les choses sont importantes. Concernant ce que Jean-Michel Aulas a réalisé à Lyon, je ne pense pas qu'on puisse faire la même chose au TFC. Il a pris un risque extraordinaire qui a réussi. Je ne sais pas si j'en suis capable. Et ce n'est pas forcément ce que je recherche. Les choses doivent se construire lentement. Je me méfie des effets d'annonce. Il y a toujours des portes qui s'ouvrent, il faut savoir s'y engouffrer. Je crois qu'on a su le faire. Aujourd'hui, il y a une pérennisation en L1 qui n'existait pas à Toulouse il y a quelques années. À l'heure de la crise économique, c'est une belle satisfaction. n olivier sadran, président du toulouse football clubGérer des hommes, avoir des objectifs, respecter une stratégie, c'est la même chose dans le foot ou chez Newrest. ExergueNom Prénom, Titre développé de le personne en question.
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