Après le parti socialiste le 4 avril, c'est au tour de l'UMP d'afficher ses idées pour relancer et restructurer l'économie tricolore. Au total, 42 propositions sont présentées ce mardi lors d'une convention organisée sous la houlette de Jean-François Copé intitulée « Bataille pour l'emploi : les clés de la réussite ». Ces propositions portent la marque d'Hervé Novelli. Aujourd'hui secrétaire général adjoint de l'UMP, il était secrétaire d'Etat chargé des PME de mai 2007 au remaniement de février. Résultat, les entreprises sont particulièrement choyées. Pour améliorer le financement de leur croissance et de leurs projets innovants, le parti de la majorité compte énormément sur la banque publique Oseo qui verrait ses prérogatives augmenter. Comment ? En lui confiant par exemple l'intégralité de la vérification de l'assiette du crédit impôt recherche, en la rapprochant de la Coface. Simplifier l'accès à Alternext, abaisser les coûts d'entrée en bourse sont aussi proposés, comme la création d'un crédit d'impôt innovation que Bercy a retoqué en 2010, le jugeant trop coûteux. L'apprentissage est aussi au centre de toutes les attentions, le but étant de lutter contre le chômage des jeunes. Il est par exemple proposé de faire bénéficier les apprentis des mêmes avantages que les étudiants, de mettre en place l'apprentissage pour les salariés intérimaires. Les demandeurs d'emplois ne sont pas oubliés. «Anticiper les fins de contrat en motivant l'inscription à Pôle Emploi avant la fin du contrat à durée déterminée» est suggéré. Alors que le débat sur la prime salariale bouillonne, l'UMP propose la mise en place une loi d'application générale qui fasse que tous les salariés puissent prétendre à une prime versée sous forme de chèque vacances. «Cette prime serait versée quelle que soit la taille de l'entreprise. Ce serait un excellent moyen, via un canal simple qui existe déjà, de distribuer du pouvoir d'achat aux salariés», explique Hervé Novelli à La Tribune. L'UMP suggère aussi de créer une prime au mérite. Nette de charges et plafonnée, elle pourrait être instaurée dans toutes les entreprises. F.Pi.
L'UMP formule 42 propositions pour relancer l'emploi
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