Le « carried interest » en berne

Le « carried interest ». Ce dispositif d'intéressement, qui se déclenche lorsque la société de gestion a été capable de délivrer un niveau de rentabilité minimum à ses investisseurs, avait permis avant la crise aux salariés des fonds de LBO d'empocher des primes record. En France, il n'était pas rare qu'un dirigeant de fonds perçoive des rémunérations variables supérieures à 1 million d'euros, voire 10 millions dans certains cas. Aux États-Unis, le patron de Blackstone, Stephen Schwarzman, avait gagné 702 millions de dollars en 2008 grâce, notamment, à l'introduction en Bourse de sa société.Avec la crise, les salariés du private equity ont été mis au régime sec. En témoignent les primes accordées au titre de 2009 : plus d'un fonds sur quatre dans le monde n'a pas versé de rémunération variable à ses équipes, d'après une étude du cabinet de recherche Preqin. Si les premiers chiffres de 2010 montrent une amélioration, le retour aux sommes perçues au milieu des années 2000 est encore loin. A. M.
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