Tapie : « S'il y a eu entourloupe, j'annule l'arbitrage »

« Si on découvre la moindre entourloupe, le moindre dessous de table ou quoi que ce soit d\'anormal, alors dans la seconde, à mon initiative, j\'annule l\'arbitrage », prévient Bernard Tapie dans un entretien au Journal du Dimanche du 2 juin. L\'ancien haut magistrat Pierre Estoup, l\'un des trois juges du tribunal arbitral qui a décidé d\'octroyer 403 millions d\'euros à Bernard Tapie en 2008 dans le litige l\'opposant au Crédit Lyonnais au sujet de la vente d’Adidas, a été mis en examen mercredi pour escroquerie en bande organisée.« Pas un centime versé » Cette mise en examen du juge a été décidée dans le cadre de l\'enquête sur le volet non ministériel de l\'affaire Tapie/Adidas ouverte en septembre 2012 pour « usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit au préjudice du consortium de réalisation » (CDR), gérant le passif du Lyonnais. Interrogé sur le rôle joué par Jean-Louis Borloo, président de l\'UDI et son ancien avocat dans les années 1990, par Jean-François Copé, président de l\'UMP et auteur d\'un projet législatif favorable à l\'arbitrage début 2007, et par Claude Guéant, secrétaire général de l\'Elysée sous Nicolas Sarkozy, Bernard Tapie assure que « pas un centime » ne leur a été versé. 
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