Le haut de gamme neuf à Paris, l'oiseau rareEntre le neuf et l'ancien, le c?ur des Parisiens peut difficilement balancer. Le nombre de logements neufs vendus au détail dans Paris intra-muros est, en effet, tombé de près de 4.000 en 2000 à 300 en 2008 (en dehors des résidences services et des logements sociaux), à comparer à un peu moins de 30.000 ventes dans l'ancien. En cause, le manque de foncier, mais aussi « la muséification » de la capitale qui entrave le renouvellement urbain. Toutefois, un promoteur comme Cogedim, reconnu pour son image haut de gamme, étudie trois nouvelles opérations d'envergure dans Paris. L'offre neuve est, en tout état de cause, bien plus développée dans la proche couronne parisienne, de Boulogne-Billancourt à Saint-Mandé. Cogedim commercialise ainsi à Garches des maisons et appartements de haut standing à 7.000 euros le mètre carré.Les acquéreurs qui investissent dans le neuf au titre de l'investissement locatif peuvent bénéficier des déductions fiscales liées au dispositif Scellier. Ce dernier est toutefois plafonné à 300.000 euros ? autrement dit, il ne s'applique dans le haut de gamme qu'à des deux ou trois pièces. En outre, pourquoi diable acheter dans le neuf quand on peut s'offrir un appartement haussmannien?? « Un logement neuf n'offre certes pas 3,30 m de hauteur sous plafond. Mais il est plus chaud, doté d'un équipement sanitaire moderne et de parkings. Et beaucoup moins onéreux en termes de charges qu'un appartement haussmannien, la consommation énergétique étant inférieure de 25 % dans le neuf à ce qu'elle est dans l'ancien », argumente Christian de Gournay, président du directoire de Cogedim. Enfin, le neuf a beaucoup d'attraits par rapport à des immeubles des années 1960 ou 1970, qui n'ont, selon lui, pas toujours été bien conçus et peuvent se caractériser par de fortes déperditions thermiques. S. Sa.

latribune.fr

03 Oct 2009, 1:43

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