L'OM doit reconquérir son Vélodrome

football/ligue des championsL'Olympique de Marseille avance sans filet à l'heure de recevoir le FC Zurich ce soir en Ligue des champions. Une victoire permettrait aux Phocéens de se relancer dans la course aux huitièmes de finale. En revanche, une contre-performance annihilerait quasiment tout espoir. Une rencontre à double tranchant dont les vice-champions de France ont bien conscience. « Il ne faut même plus se poser de questions », résume le milieu de terrain Stéphane Mbia. « Si on veut rester en course pour la qualification, il faut absolument prendre les trois points, appuie le capitaine Mamadou Niang. On sait que ça ne va pas être facile. Zurich est une équipe très difficile à jouer. »Il y a quinze jours, les Marseillais s'étaient difficilement imposés en Suisse (1-0). Ce soir, ils se contenteraient certainement du même score. Mais depuis quelque temps, la machine olympienne a tendance à s'enrayer dès qu'elle foule sa propre pelouse. L'an passé, l'OM a laissé filer le titre national a force de bégayer devant son public. Cette saison, le constat n'est guère plus réjouissant. En six rencontres, toutes compétitions confondues, les hommes de Didier Deschamps ne se sont imposés que deux fois à domicile, pour deux nuls et deux défaites. Un bilan somme toute médiocre.Pourtant, à l'image de Niang, les joueurs refusent d'évoquer un « syndrome Vélodrome ». « Il n'y a pas de syndrome. On n'a aucune appréhension particulière à domicile. Lyon a bien perdu contre Sochaux à domicile. Ce sont des choses qui arrivent. Il ne faut pas s'inquiéter. On va continuer à travailler en espérant des jours meilleurs. Là, on va jouer la Ligue des champions. C'est totalement différent car dans cette compétition, les adversaires viennent au Vélodrome pour jouer au ballon. » Sous-entendu : ce n'est pas le cas en Ligue 1 où les équipes viennent à Marseille pour jouer le contre. Un constat appuyé par Deschamps. recherche de régularit髠C'est toujours plus facile de défendre et d'avoir l'espace devant soi plutôt que de le laisser dans le dos, analyse le coach phocéen. Pour être plus performant, il faut qu'on acquière une plus grande maîtrise sur le plan technique afin d'être réguliers tout au long du match. » À eux de mettre tout cela en application dès ce soir. Histoire de prouver que le syndrome n'est finalement qu'un fantôme?Alexandre Jaquin avec Florent Germain, à Marseille
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