Le consommateur américain est de retour

Cela pourrait être le titre d'un de ces films de fin d'année que l'on va voir en famille : « The Big Bad American Consumer is back ». « Big », parce que malgré les promesses qu'offre l'émergence d'une classe moyenne chinoise, indienne et brésilienne, le phénomène ne peut en aucun cas concurrencer le pouvoir d'achat de la « middle class » américaine, avec ses quelque 11.000 milliards de dollars et sa passion pour le shopping. Les dépenses de consommation représentent 66 % du PIB américain (contre 50 % en France). « Bad », parce que si certains ont redécouvert l'épargne - le niveau est passé de moins de 2 % avant la crise à près de 6 % actuellement - d'autres profitent de taux d'intérêt historiquement bas pour « acheter » de l'argent à vil prix, avec un nouveau prêt ou la révision des conditions d'un ancien. Or, la crise financière, puis économique, a pris sa source dans des taux bas et leur corollaire, le refinancement... « Bad », encore, parce qu'il semble qu'au lieu d'opter pour un petit modèle peu gourmand en carburant, voici que certains se reprennent à acheter ces énormes 4×4. Et « back », enfin, parce que, en partie grâce à l'argent « facile » et malgré le chômage, les Américains dépensent en cette fin d'année comme jamais depuis la crise. Lysiane J. Baudu
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