Le trading à haute fréquence sous surveillance

Le vent tourne pour les adeptes de la négociation à haute fréquence. Hier, Paul Myners, le secrétaire d'État au Trésor britannique chargé des services financiers, a indiqué son intention de consacrer au sujet une partie de son temps ces prochaines semaines. « Si l'un d'entre vous a un avis sur les problèmes susceptibles d'être provoqués par le trading à haute fréquence, je serais heureux de l'entendre », a indiqué Paul Myners (cité par Bloomberg), à l'occasion d'une conférence organisée par l'Association for Financial Markets in Europe (AFME).Avantagée par des outils informatiques de traitement des ordres ultraperformants, capables de saisir le moindre décalage en un temps infime, par sa localisation au plus près des plates-formes des Bourses et par les tarifs qui lui sont accordés, la négociation à haute fréquence est actuellement dans la mire des régulateurs, décidés à remettre de l'ordre au sortir de la crise. Aux États-Unis, la Securities & Exchange Commission a lancé, mi-janvier, une consultation pour évaluer son impact sur l'efficience et l'équité du marché. En Europe, le comité des régulateurs (CESR) traitera la question dans le cadre de son évaluation de la directive Marchés d'instruments financiers.
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