STRONG>déjà Un soutien appuyé à quelques filièresCes dernières années, le gouvernement a déjà soutenu directement plusieurs filières industrielles. Ce fut le cas en 2007 et en 2009 de la filière aéronautique confrontée à une baisse des carnets de commandes. Environ 300 millions d'euros ont été déboursés pour venir notamment en aide aux sous-traitants. Mais c'est surtout l'automobile qui a bénéficié des deniers publics. Parallèlement à la mise en place de la prime à la casse de 1.000 euros, ce secteur a reçu 7,8 milliards d'aides publiques, dont 6 milliards de prêts à taux préférentiels pour Renault et PSA Peugeot-Citroën, en échange d'engagements sur le maintien de la production en France.L'utilisation du levier fiscalL'extension du crédit d'impôt recherche (qui coûte 4 milliards d'euros par an à l'État) et la substitution de la taxe professionnelle par la contribution économique territoriale, qui allégera de 4,8 milliards la charge fiscale pesant sur les entreprises en vitesse de croisière, sont les deux principaux dispositifs fiscaux mis en place par le gouvernement pour soutenir l'industrie.un Fonds stratégique d'investissement (FSI) très actifLancé il y a un an par les pouvoirs publics pour répondre aux besoins en fonds propres d'entreprises porteuses de croissance, détenu à 49 % par l'État et à 51 % par la Caisse des dépôts et consignations, le FSI est doté de 20 milliards d'euros de fonds propres. Il a déjà investi 1,4 milliard, dont 200 millions environ dans Vallourec, 160 millions dans Gemalto (cartes à puces), 68 millions dans Daher, ou 90 millions dans Technip. Entre autres. F. Pi.

latribune.fr

03 Mars 2010, 23:17

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