« Nous ne vendons pas de logiciels de reconnaissance vocale, mais du service », explique Marc Allouche. Un service proposé depuis 2007 aux praticiens et qui consiste à retranscrire automatiquement les comptes rendus médicaux à partir de leurs enregistrements vocaux. C'est pour en accélérer la commercialisation et l'industrialisation que la société prépare une levée de fonds totale de 1,2 million d'euros laquelle devrait se réaliser en deux étapes. La première tranche à finaliser avant l'été pour 700.000 euros, la seconde l'an prochain pour 500.000 euros, le tout complété par un emprunt de 300.000 euros en 2012 auprès des partenaires bancaires.Créée en 2004, L.E.D. Engineering a mis au point DicteeOnLine après trois ans de recherche et développement (R&D). Concrètement, ce service permet au médecin de dicter son compte rendu via un dictaphone ou un enregistreur numérique et de l'envoyer par Internet vers les serveurs de la société. Celle-ci, en trois minutes, transforme la dictée en texte et le renvoie pour correction vers la secrétaire ou le médecin lui-même.Phase de testVendue sous forme d'abonnement sans engagement, DicteeOnLine a séduit une centaine de cabinets, en majorité privés, installés en métropole et aux Dom-Tom. La levée de fonds devrait également permettre de lancer IVocal. Cet autre service, adaptation directe de DicteeOnLine, concerne la saisie des données de patients pour les études pharmaco-économiques et s'adresse donc aux centres de recherche clinique. Il est actuellement en phase de test. « Nous avons également des propositions pour travailler avec des médecins en Belgique et au Luxembourg », annonce Marc Allouche qui emploie actuellement quatre salariés et table sur un chiffre d'affaires de 680.000 euros pour 2011. Laurence Bottero, au Cannet

latribune.fr

03 Mars 2011, 21:26

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