F1  : les nouveaux venus à la peine

STRONG>USF1 renonceVictime de gros soucis financiers, la modeste équipe américaine USF1 a tenté de fusionner avec d'autres écuries. En vain. Ils ont donc demandé un report de leur engagement en 2011. Une mesure raisonnable, leurs monoplaces n'ayant pas encore effectué le moindre tour de piste alors que leur seul pilote officiel, l'Argentin Jose Maria Lopez, a déjà rompu son contrat. Cette défection devrait faire le bonheur de Stefan Grand Prix. L'écurie serbe, d'abord retoquée, n'a jamais cessé de s'activer pour obtenir une licence de la Fédération internationale automobile. Elle devrait finalement y arriver avec le soutien affiché du grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone. D'autant plus que, sa voiture étant prête, l'ancien champion du monde Jacques Villeneuve (38 ans) est dans les « starts » pour reprendre du service.HRT change de nomReprise mi-février par l'homme d'affaires espagnol José Ramon Carabante, l'ex-écurie Campos est officiellement devenue Hispania Racing Team (HRT) hier. Mais ses finances n'en sont pas plus reluisantes, malgré la présence au volant de Bruno Senna, neveu de la légende Ayrton Senna, qui pourrait attirer de nouveaux investisseurs. Encore faudrait-il voir à quoi ressemble la voiture, qu'on ne découvrira qu'à l'occasion du Grand Prix d'ouverture à Bahreïn.Lotus, la bonne surprise ?Absentes des paddocks depuis quinze ans, les mythiques Lotus effectuent leur retour avec, a priori, le projet le plus solide des nouvelles écuries. Malgré des moyens financiers limités, son patron, Tony Fernandes, s'est adjoint les services d'un encadrement fiable et de deux pilotes expérimentés, Trulli (35 ans) et Kovalainen (28 ans), déjà vainqueurs d'un Grand Prix chacun. Lors des deux séances hivernales auxquelles ils ont participé, ils accusaient tout de même cinq secondes de retard en moyenne sur les « tops teams ».Virgin se heurte au réelConçue par ordinateur, la Virgin Racing a montré ses limites lors des séances d'entraînement, perdant notamment son aileron avant à Jerez. La multiplication des problèmes techniques pose la question de sa fiabilité et, en filigrane, de la sécurité pour les autres concurrents. Ferrari a ainsi qualifié Virgin d'écurie débarquant en F1 « clopin-clopant ». Difficile aujourd'hui de donner tort à la Scuderia.Sylvain Coullon La monoplace Lotus.af
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