United Airlines, l'énigmatique

Les bons résultats du premier trimestre 2010, qui, sans éléments exceptionnels, affichent le premier bénéfice opérationnel depuis 2000, constituent-ils le premier signe d'un redressement tangible ? Depuis qu'elle est sortie du chapitre 11 de la loi sur les faillites en février 2006, après trois ans de redressement judiciaire, United n'a jamais convaincu dans ses résultats. Pourtant, ses coûts annuels ont été réduits de plus de 7 milliards pendant le chapitre 11. Sa flotte est loin d'être la plus ancienne aux États-Unis et son réseau est le seul à couvrir plus ou moins l'ensemble du territoire avec ses hubs de Chicago, Washington, Los Angeles, San Francisco et Denver. Enfin, ses bases de la côte ouest sont un sérieux atout pour son développement vers l'Asie, un axe où ses positions sont fortes. Mais United souffre de ne pas être basé à New-York (l'aéroport le plus business du monde) et de voir son principal hub de Chicago partagé à armes pratiquement égales avec American Airlines. Un cas unique. F. G.
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