CSA planifie un deuxième site

quitaine/usinageMême si la conjoncture n'est pas très favorable dans l'aéronautique, Construction Structure Aéronautique (CSA), implanté à Marmande (Lot-et-Garonne), voit plus loin. Yvon Creuzet, son président, a des projets d'investissement. Déjà en 2005, l'entreprise, qui emploie 49 salariés, a investi 700.000 euros dans un équipement de six broches cinq axes, le plus grand du secteur sur la zone Aquitaine et Midi-Pyrénées, pour se démarquer de la concurrence en réalisant des pièces de grandes dimensions, jusqu'à 30 mètres de long. Spécialisée dans l'usinage de grandes pièces élémentaires d'avion telles que les fixations d'ailes sur le caisson central ou les nervures d'ailes, l'entreprise qui réalise un chiffre d'affaires de plus de 3 millions d'euros fabrique aussi des moules métalliques pour matériaux composites destinés, eux aussi, à l'aéronautique.Le site de Marmande avec deux bâtiments de 1.250 m2 est équipé d'une douzaine de machines qui lui permettent de répondre aux demandes les plus variées. Il traite en moyenne 80 à 85 tonnes de planches d'aluminium produisant 70 tonnes de copeaux. « Nous faisons de la dentelle », souligne Yvon Creuzet. 50 emplois seront créésAfin de rationaliser les flux et d'améliorer la logistique, Yvon Creuzet a pris la décision de s'implanter à Issoire (Puy-de-Dôme), à proximité de la plus grande presse à matricer d'Europe d'une capacité de 65.000 tonnes. Sur un terrain de 15.000 m2 avec une réserve foncière supplémentaire de 20.000 m2, il a prévu d'installer un atelier de 2.500 m2, soit un investissement de 3,7 millions d'euros dont 1,1 million d'euros d'aides publiques.L'ouverture du site était prévue début 2010, mais les banques se montrent un peu frileuses pour que ce calendrier puisse être respecté. En cinq ans, une cinquantaine d'emplois seront créés à Issoire. Parallèlement, Yvon Creuzet a acheté à Marmande un terrain de 2.500 m2 attenant à ses installations pour y faire construire un troisième bâtiment dont l'investissement se monte à 700.000 euros. En attendant que l'aéronautique se porte mieux, le chef d'entreprise a décroché des marchés dans le secteur de la défense et fabrique des pièces élémentaires pour les ponts autoportés de chars. Il cherche aussi à développer l'export en Europe, qui représente moins de 5 % du chiffre d'affaires actuellement. Des discussions sont assez avancées en Allemagne.Claude Mandraut, à Marmande
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.