Émirats - Canada : Tensions sur les droits de trafic

La question des droits de trafic avec les pays du Golfe est d'autant plus épineuse pour de nombreux pays occidentaux qu'elle est englobée par les Émirats dans des négociations commerciales ou diplomatiques plus larges. Un refus de vols supplémentaires pour leurs compagnies et les menaces de rétorsions fusent. Le Canada en a fait les frais mi-octobre. Après le refus opposé à Emirates et Etihad qui réclamaient de nouveaux vols, les Émirats arabes unis n'ont pas reconduit le contrat de location du Camp Mirage, une base canadienne servant de point d'appui et de transit pour les forces canadiennes en Afghanistan. Ils ont aussi interdit leur espace aérien à l'avion du ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, le forçant à un long détour. Un précédent suivi très attentivement par la France, alors que le dossier de la vente du Rafale de Dassault à Abou Dhabi patine. Chez Air France, on ne cesse de dénoncer cette façon de négocier qui n'a rien à voir avec les flux de trafic, seul critère d'obtention ou pas de nouveaux vols. Pendant des années, la compagnie française s'est heurtée au lobbying d'Airbus en faveur des compagnies du Golfe, ses plus gros clients.
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