Banque Palatine reste

fpAprès une année 2008 très difficile au plan financier, et une année 2009 passée sous la menace d'une cession, l'heure est enfin à la sérénité chez Banque Palatine. Le patron de BPCE, François Pérol, a en effet confirmé début février l'intégration de la « banque des entreprises et des entrepreneurs » au pôle de banque commerciale et d'assurance du groupe mutualiste constitué à l'été 2009 par l'union des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. Dans l'armada BPCE, Banque Palatine joue ainsi, selon son président du directoire, Daniel Karyotis, le rôle d'une « vedette rapide spécialisée dans le financement des entreprises de taille moyenne », tandis que Natixis s'occupe des grands clients « corporate » et les Banques Populaires des petites entreprises. Fort de cet ancrage, Daniel Karyotis, qui présentait ce mardi les résultats de sa banque, s'est félicité d'avoir porté le bénéfice net à 19,3 millions d'euros en 2009, contre 7,8 en 2008. Et même à 52 millions en excluant une dépréciation sur sa participation de 20 % dans la foncière Eurosic, que Daniel Karyotis souhaite céder « en coordination avec BPCE ».Outre le transfert des activités rachetées fin 2008 au Crédit Foncier, notamment les services aux administrateurs de biens, et la configuration favorable des taux d'intérêt, Banque Palatine s'est appuyée sur une conquête commerciale dynamique pour accroître son produit net bancaire (PNB) de 28 %, à 261 millions. Le recentrage du « business model » continue donc à porter ses fruits, avec en 2009 l'ouverture de 240 comptes sur le « coeur de cible » des sociétés réalisant plus de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, pour un total de 625 nouveaux clients entreprises.La bonne maîtrise des charges, avec un programme de réduction d'effectifs déjà « à moitié réalis頻, permet au coefficient d'exploitation de descendre à 65,6 %, contre 84,5 % en 2008. Ainsi Banque Palatine apparaît-elle plus que jamais en ligne avec son plan stratégique à l'horizon 2012, qui vise 325 millions de revenus pour 100 millions de bénéfice. Un sentiment renforcé par sa bonne performance du premier trimestre 2010, avec un PNB en hausse de 11,6 % sur un an, à 64 millions, pour un résultat net de 11 millions contre 4 millions un an plus tôt. La banque met aussi en avant la solidité de sa structure financière, avec une liquidité confortable et environ 200 millions d'euros de fonds propres disponibles pour « regarder » d'éventuelles opportunités d'acquisition. nun bénéfice net de 19,3 millions d'euros en 2009, contre 7,8 en 2008.
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