Société Générale confirme son rebond et maintient ses objectifs

La crise de la dette souveraine n'a pas fait dévier la Société Généralecute; Générale de son cap. La banque de La Défense a publié mercredi un résultat net part du groupe de 1,08 milliard d'euros au titre du deuxième trimestre, contre seulement 309 millions un an plus tôt. Elle a ainsi surpassé les attentes des analystes, dont le consensus compilé par Bloomberg tablait sur 690 millions. De quoi permettre au titre SocGen de gagner 0,68 % mercredi à la Bourse de Paris, à 45,71 euros, alors que l'indice DJ Stoxx des banques européennes reculait de 0,4 %. Pour son PDG Frédéric Oudéa, « Société Généralecute; Générale confirme son rebond amorcé au premier trimestre, et avance concrètement dans la mise en oeuvre de son plan Ambition 2015 », qui vise un bénéfice annuel de 6 milliards dès 2012. Reste que le niveau de profit affiché par la banque s'explique en partie par la réévaluation de sa dette propre, liée à la hausse des primes de risque payées par les banques sur la marché, et qui génère un profit comptable provisoire de 250 millions. Ainsi que par une plus-value de 100 millions liée à la vente de sa participation dans Gaselys. complémentaritéSociété Généralecute; Générale a toutefois réalisé un bon trimestre, avec un produit net bancaire (PNB) en hausse de 13 % (à périmètre et change comparables), à 6,7 milliards. Un niveau jamais vu depuis le début de la crise, et qui s'explique notamment par le dynamisme des activités de détail. En France, où le PNB bondit de 5,7 %, le groupe a bénéficié de la complémentarité de ses trois réseaux SocGen, Crédit du Nord et Boursorama, présentée comme « une force pour le futur ». Avec 53.000 ouvertures nettes de comptes, des dépôts à terme en hausse de 23 % et une collecte d'assurance-vie en hausse de 26 %, SocGen a confirmé son objectif de 3 % de croissance du PNB. À l'international, où le résultat net progresse de 8 %, le groupe a réduit ses pertes en Russie et en Grèce et gagné 122.00 clients dans le bassin méditerranéen. Il bénéficie aussi d'une contribution renforcée de l'assurance, dont les revenus grimpent de 13 %, et du redressement des services financiers spécialisés, dont le résultat progresse de 62 millions. En revanche, la banque de financement et d'investissement voit les revenus de ses activités pérennes chuter de 40 % du fait d'un environnement moins favorable, tant pour les activités de taux que pour les dérivés actions. bémolLa seule véritable déception provient du coût du risque, dont la baisse de 10 %, tirée par les réseaux et les actifs « toxiques » (lire encadré), est nettement moins marquée que chez BNP Paribas (? 54 %) et Crédit Mutuel-CIC (? 47 %). Le groupe, qui vise un coût du risque d'environ 60 points de base en moyenne de cycle, a convenu qu'il disposait dans ce domaine d'une « marge d'amélioration », puisqu'il se situe ce trimestre à 87 points de base.
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