Bordeaux, le coup de la panne

footballDéfaite. Le mot semblait avoir disparu du vocabulaire bordelais ces derniers mois. Ce week-end, il est réapparu au stade Geoffroy-Guichard. De manière brutale. Battus sèchement (3-1) par des Stéphanois reverdis, les Girondins sont passés complètement à côté de leur sujet dans le Forez. Devant un Chaudron en ébullition, les champions de France se sont montrés brouillons dans tous les domaines. La faute à un turn-over certainement trop osé de la part de Laurent Blanc. Chamakh, Gourcuff, Wendel, Planus, Chalmé, Trémoulinas, Plasil? autant de titulaires laissés au repos en début de rencontre. Un choix périlleux qui s'est soldé par un cinglant échec. Après 22 matchs sans défaite toutes compétitions confondues, les Bordelais ont vécu un drôle de retour sur terre. « On savait qu'un jour ou l'autre ça allait arriver. On peut être déçu du résultat. Saint-étienne mérite de gagner, analyse le coach bordelais. Ils nous ont été supérieurs, surtout en première mi-temps. » Alou Diarra se montre lui beaucoup moins pragmatique au moment de commenter la prestation de son équipe. « On a été catastrophique, faible dans les duels, défaillant à plein de niveaux. C'est une claque, elle doit nous servir de leçon », assène le capitaine girondin. Jusqu'ici, le banc bordelais apparaissait comme l'un des plus compétitifs de Ligue 1. « vraiment émoussé »Samedi soir, les remplaçants aquitains ont affiché leurs limites, probablement accentuées par un manque de compétition. Une mauvaise nouvelle pour le staff girondin à l'heure où les rencontres s'enchaînent à un rythme effréné. Le déplacement à Saint-étienne constituait le troisième match de la semaine après Rennes et le Maccabi Haïfa. « On est vraiment émoussé. Je pense que la trêve va faire du bien même si elle ne va pas profiter à tout le groupe puisque certains joueurs seront en sélection. On va se reposer en essayant de bien travailler », explique Laurent Blanc. En attendant, les Marine et Blanc ont provisoirement cédé leur fauteuil de leader à Lyon. « C'est un mal pour un bien », estime l'attaquant Marouane Chamakh. Reste à le prouver dans deux semaines, sur la pelouse d'Auxerre. A. J., avec Edward Jay, à Saint-étienne
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