Au plus fort de la crise, François Fillon avait évoqué le dynamisme des créations d'entreprises pour donner à espérer en des lendemains plus joyeux. Reste à savoir quel est l'impact de cette effervescence entrepreneuriale sur l'activité. Selon l'étude dévoilée jeudi par Oséo qui dresse un panorama des création d'entreprises depuis 2000, celles-ci représentaient en 2006 3,5 % des créations d'emplois totales, soit 500.000 nouveaux postes, et 3,5 % de l'investissement privé réalisé en France. Des investissements dont le montant était estimé à 8 milliards d'euros. « L'entrepreneuriat est devenu un moteur économique à part entière », estime Christian Fournet, le directeur de l'évaluation et des études économiques d'Oséo, rappelant que le rythme annuel des créations d'entreprises est passé de 200.000 à plus de 300.000 entre 2000 et 2009 pour désormais frôler les 500.000 depuis le lancement du régime de l'auto-entrepreneur. Principal enseignement de cette étude, le recours au crédit et à la garantie publique d'Oséo améliore la pérennité des entreprises. Moins d'une création bancarisée sur trois est défaillante au bout de cinq ans, contre une sur deux en moyenne. F. Pi.
Le recours au crédit améliore la pérennité des entreprises
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