Le premier ministre grec brandit la menace d'une sortie de l'euro

 La Grèce parviendra-t-elle un jour à sortir de l\'impasse budgétaire dans laquelle elle se débat depuis plus de cinq ans ? Antonis Samaras, le premier ministre grec a de nouveau brandi, dimanche, la menace d\'une sortie de l\'euro, si le Parlement ne vote pas les mesures de rigueur réclamées par l\'UE et le FMI.Les votes cruciaux attendus, mercredi sur une loi-cadre détaillant des économies budgétaires de plus de 18 milliards d\'euros, et dimanche sur le budget 2013, sont la condition pour que le pays \"en finisse définitivement et irrévocablement\" avec le danger d\'un retour à la drachme, a souligné M. Samaras. \"Nous devons sauver le pays de la catastrophe (...) si nous échouons à rester dans l\'euro rien n\'aura de sens\", a-t-il insisté.En échange de ce train de redressement  jusqu\'en 2016 - contre lequel les syndicats organisent une grève générale et des manifestations mardi et mercredi - le pays espère recevoir plus de fonds que la seule tranche de 31,5 milliards d\'euros gelée depuis juin et sans laquelle il risque la cessation de paiement mi-novembre.Le premier ministre à la recherche d\'une majoritéLe ministre a précisé que ce supplément, qui serait tiré sur le reliquat des prêts UE-FMI encore à verser, réinjecterait des liquidités dans une économie totalement à sec, en cinquième année de récession. M. Samaras, qui s\'était targué jusque-là d\'avoir écarté le menace d\'un retour à la drachme, a renoué avec des accents dramatiques au vu des fissures au sein de l\'alliance gouvernementale qui écornent sa majorité parlementaire.
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