Ode à la féminité

Longtemps, les femmes ont aimé emprunter aux hommes leurs chronographes sportifs, mais, aujourd'hui - en témoignent les nouvelles créations proposées lors du dernier Salon mondial de l'horlogerie, à Bâle -, il paraît difficile d'afficher sur un frêle poignet ces monstres de robustesse et de virilité. Pour les dames, l'heure est plutôt aux boîtiers bijoux, bien plus raffinés, et réservés exclusivement aux femmes.Boucheron, par exemple, le « joaillier du temps précieux », lance les modèles «?Ava Deco?» et «?Ma Jolie?» (photo) qui font 18 mm de diamètre toutes les deux?. Des créations nourries par un glamour mythique. Quand la première, avec ses entrelacs de diamants et d'or gris, s'inspire de la beauté altière d'Ava Garner ; la seconde, avec son bracelet en or rose avec noeuds et petites houppettes en diamants, évoque les poudriers gracieux des années 1950. à partir de 8.500 euros. bracelet de satinTout aussi délicates, les nouvelles « Mini D » de Dior (cadran de 19 mm) font briller sur un bracelet de satin serpentine, chrysoprase et turquoise (à partir de 5.400 euros)?; tandis que les «?Premières » de Chanel, déclinées en novembre dernier en céramique blanche ou noire (12.500 euros) et les « Stirrup » de Ralph Lauren, pavées de diamants (à retrouver dans son premier « Watch Salon », situé dans le nouvel espace de la marque, à Saint-Germain-des-Prés) jouent les demi-portions. Et, tant qu'à choisir des modèles réduits, on vous conseille les prix fluets des tocantes Louis Pion et ses collections « Art Deco » en métal et strass (à partir de 93 euros), Balmain et sa «?Bella Fina Mini » (à partir de 290 euros) ou Hamilton et son exquise « Lady Vintage » en acier serti de diamants (environ 695 euros). Julie André
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