Les réseaux sociaux, nouveaux vecteurs de la communication financière

«Pas un patron du CAC 40 n'a son propre blog» pointe Anne Guimard la présidente de l'agence de conseil en communication financière Fineo. Seules deux entreprises françaises, Bouygues et Essilor, utilisent les réseaux sociaux sur internet (Facebook, Twitter ou LinkedIn). Elles sont 9 en Allemagne et 82 aux Etats-Unis. risque de perte de contrôleC'est pour mettre en perspective les potentialités de ce nouveau média que le 3e Symposium organisé par Fineo en partenariat avec Nyse-Euronext sur la communication financière se tiendra au Palais Brongniart le 8 avril 2010 sur le thème ? Social Media : Is There a Value for Investor Relations ? ?. Les intervenants, parmi lesquels Laura Graves, Responsable de la communication globale de Cisco Systems, Chris Collett, Responsable des relations investisseurs de Thomson Reuters et Louis-Serge Real del Sarte, auteur du livre ?Les réseaux sociaux sur internet ? (éditions Alphée) cerneront les enjeux des réseaux sociaux pour la communication financière d'entreprises cotées. Au premier chef, figure la diversification des modes de communication permettant d'éliminer des intermédiaires, alors qu'Anne Guimard rapporte les remarques de gérants : ils se plaignent de la « raréfaction d'analystes ?sell side? chez les courtiers » alors que ces derniers sont « de moins en moins compétents ». Parallèlement, il faut satisfaire les interlocuteurs traditionnels des entreprises. Une étude menée par le cabinet Cision et l'université George Washington indique que 56 % des journalistes affirment que les médias sociaux occupent une place importante dans leur travail. Dans leurs recherches, 89% utilisent des blogs, 66 % s'informent sur Facebook et plus de 50 % suivent l'actualité sur Twitter. Le symposium mettra aussi l'accent sur les risques de perte de contrôle de la communication qui vont de pair avec celui d'enfreindre la réglementation officielle. Cela permettra de pointer du doigt le silence de l'AMF face à l'attitude de la SEC qui a admis dès 2008 que l'information diffusée sur Internet permettait à l'entreprise de s'affranchir de ses obligations légales. C. T.
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