STRONG>Vincent Harel, Responsable du marché des particuliers et des TPE chez MercerPlus de 300.000 jeunes partent chaque année à l'étranger. En Europe et au-delà, la question de la couverture en cas de maladie ou d'accident est dans le meilleur des cas mal appréhendée et, dans le pire, éludée malgré les risques médicaux et financiers encourus. Les parents doivent commencer par se poser plusieurs questions : comment fonctionne le système de santé du pays de destination ? À qui s'adresser en cas de maladie ? Comment se faire rembourser ? Quel est le rôle de la Sécurité sociale étudiante ? Les forums Internet regorgent de nombreuses mésaventures en la matière. Ainsi, une consultation de spécialiste peut coûter plus de 300 euros, même en Europe. Avant toute chose, le premier niveau de couverture indispensable est la « Carte européenne d'assurance maladie ». Utile uniquement en Europe, les niveaux de remboursements sont cependant limités et elle n'est pas acceptée partout. La souscription d'une assurance spécifique n'est donc pas superflue. Celle-ci permettra à l'étudiant ou au stagiaire d'avoir un contact qui lui indiquera un médecin, les démarches à suivre et, la plupart du temps, lui évitera d'avancer les frais. Les garanties devront comporter des plafonds élevés, car les hospitalisations peuvent parfois coûter plusieurs centaines de milliers d'euros. Attention aussi aux éventuelles franchises et soins dentaires, qui constituent des couvertures spécifiques dans ces contrats.Enfin, ces couvertures dédiées aux étudiants garantissent des dépenses annexes comme le rapatriement, le remboursement de frais de scolarité, ou la perte de bagage. Et fournissent aussi une responsabilité civile en cas de besoin.

latribune.fr

05 Avr 2011, 21:26

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