Société Générale tourne enfin la page de la crise

Attendue au tournant après une année 2009 décevante, Société Généralecute; Générale a rassuré les investisseurs, en publiant un bénéfice net trimestriel de 1,06 milliard d'euros, contre une perte de 278 millions un an plus tôt. Un profit supérieur aux 650 millions attendus par les analystes, et un niveau que la banque n'avait plus atteint depuis deux ans. Dans un marché très baissier, cette bonne surprise a permis à l'action de ne baisser que 0,84% à 38,29 euros. « Les résultats sont bons, mais c'est essentiellement grâce à des éléments hors exploitation que SocGen a pu battre le consensus de 350 millions, avec notamment des pertes inférieures aux attentes sur ses actifs toxiques (237 millions d'euros, Ndlr.) », indique Jean Sassus, analyste chez Raymond James. Sur l'année, SocGen conserve son estimation de dépréciations comprises entre 700 millions et 1 milliard. en ligne avec les attentesLe groupe a passé 149 millions de provisions sur son exposition de 3 milliards aux obligations d'Etat grecques. S'agissant du Portugal, de l'Italie, de l'Irlande et de l'Espagne, son exposition s'élève à 10 milliards. En revanche, la banque amorce un reflux dans le coût du risque, notamment sur les grandes entreprises et le leasing, ainsi qu'en Russie et en République Tchèque. « Les résultats des principaux métiers sont en ligne avec les attentes », analyse Jean Sassus. Les réseaux français, dont les revenus avaient souffert début 2009, retrouvent ainsi de meilleures performances commerciales, avec 50.000 comptes ouverts (en net), dont 14.000 par Boursorama, tandis que les réseaux internationaux résistent bien. En banque de gros, les activités de taux reculent sans surprise. Les activités actions, avec des revenus stables, ont enregistré une hausse de 21,5 % de leur résultat. Enfin, la banque affiche de bons résultats en financements spécialisés. En revanche, la gestion d'actifs déçoit, avec de nouvelles sorties de capitaux de 12,6 milliards dans la filiale américaine, TCW. Néanmoins, l'acquisition du gestionnaire américain MetWest a été rapidement intégrée et les actifs apportés par cette opération ont permis de compenser les sorties de capitaux. B. J.le groupe a passé 149 millions de provisions pour se couvrir sur le risque grec.
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