À quoi vont servir les 150 millions d'euros injectés indirec...

À quoi vont servir les 150 millions d'euros injectés indirectement dans Vilmorin par le Fonds stratégique d'investissement (FSI) ? L'opération, effectuée en mars via la coopérative Limagrain, actionnaire à 71 % du semencier, a permis à sa maison mère de garder sa participation malgré l'augmentation de capital de 200 millions d'euros lancée par Vilmorin. Trois objectifs ont été annoncés : croître dans les semences potagères en Asie, accélérer les innovations en maïs et élargir hors d'Europe sa position de numéro un du blé. Les investissements annoncés aux États-Unis servent ce troisième axe. Mais ils restent modestes. Alors, pourquoi un apport aussi généreux du FSI ? « Dans un secteur en consolidation, nous avions besoin de marge de manoeuvre financière face à nos trois grands concurrents [Monsanto, Dupont et Syngenta, Ndlr]. Mais il s'agit aussi d'opportunisme de la part de Limagrain », admet Adrian Huige, directeur général délégué de Vilmorin. Quant à réaliser une grosse acquisition, « il y a peu de cibles dans les pays qui nous intéressent [Asie, Amérique du Sud] et les prix de rachat ont fortement augment頻, dit-il. En Turquie, Clause, filiale de Vilmorin, a acquis en décembre 51 % du distributeur de semences Su Tarim (3,5 millions d'euros de ventes). A. T.
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