Sébastien Loeb plus motivé que jamais sur les pistes de Nouvelle-Zélande

Le rallye de Nouvelle-Zélande, cinquième manche du championnat, passe pour être un des plus prisés de la saison. Pour son 40e anniversaire, la course retourne à Auckland après trois éditions à Hamilton, situé à une centaine de kilomètres plus au sud. Le parcours ayant pour centre névralgique la capitale de l'île du nord du pays offre des points de vue exceptionnels et la spéciale de Whangaa Coast qui surplombe la mer de Tasmanie est l'un des rendez-vous les plus attendus de la saison par les pilotes. C'est dans ce site impressionnant que Sébastien Loeb tentera d'augmenter son avance sur Petter Solberg (Ford) et ses poursuivants. Avec une marge de quarante points sur le Norvégien, venue récompenser trois victoires en quatre manches, le pilote Citroën gardera la tête quel que soit le résultat. « Tout s'est bien passé pour nous en ce début de saison, déclare l'Alsacien. Le fait que nos concurrents se partagent les places d'honneur nous a aidé à creuse un écart au général. » Pour autant, et malgré des succès lors de la dernière édition en 2008 et en 2005, le sextuple champion du monde se garde bien de tout triomphalisme sur un rallye qui se disputera sur terre et où ses rivaux ont les moyens de se refaire. « Nous avons gagné ce rallye à deux reprises mais je reste sur mes gardes car nos adversaires sont toujours très forts sur ce terrain. » défi supplémentaire Avec ses routes rapides et sélectives, l'escale kiwi convient parfaitement aux Nordiques, comme l'a prouvé le Finlandais volant Markus Gronhölm, cinq fois titré. Solberg, vainqueur en 2004, est bien décidé à frapper un grand coup. Un défi supplémentaire pour le sextuple champion du monde. Qui n'effraie pas son directeur sportif, Olivier Quesnel. « Avec 93 points sur 100 possibles, Sébastien est égal à lui-même. Les gens lui demandent souvent s'il n'est pas blasé, mais je peux vous dire qu'il est motivé comme jamais à décrocher son septième titre ! » Louis Chenaille « Avec 93 points sur 100 possibles, Sébastien est égal à lui-même », juge son directeur sportif, Olivier Quesnel.
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